Le Bâtard du Graal
Il y a cette petite voix, ce murmure imperceptible qui vous parle. Cette voix ténue, mais persistante, comme le bruit faible mais agaçant, du vol d'un moustique par une nuit moite d'été. Si vous croyez ce que le murmure vous raconte, alors c'est foutu; Vous risquez de devenir la risée de votre famille de vos amis et du monde entier, Le commun des mortels vous regardera de travers et vos voisins ne vous inviterons plus aux soirées barbecues du week-end. Alors on n'en parle pas. On garde ça pour soi pendant plus de 40 ans...
Dans les années 70 j'étais un enfant. Ce qu'il y avait de bien avec cette décennie c'est le sentiment que les gens n'étaient pas encore totalement corrompu par la marchandisation du monde. Il y avait encore la place belle aux activités non lucratives, une part belle à l'humanité désintéressée, aimant profiter de la vie et d'une certaine liberté. La première chose dont je me souvienne est ce cri de colère déchirant! Je me débattais comme prit au piège et je criais dans la noir de ma chambre d'enfant. A la fois démuni et prisonnier de ce corps, je me sentais privé de mes pleins pouvoirs dans un lit à barreaux! Je ne comprenais pas pourquoi Je le savais, mais j'étais conscient de le savoir. "Qui m'avait puni et abandonné ici?" Même ma mère avait peine à me consoler. C'est pourtant ce que je ressentais; J'avais trois ans, je ne me souvenais de rien, mais pourtant j'avais conscience qu'on m'avait fait perdre la mémoire EXPRÈS, juste après ma naissance, comme pour effacer ma dernière vie et recommencer une nouvelle en partant d'une page vierge...
Ce n'est pas un exercice aisé que d'écrire la vérité, car souvent celle-ci est bien plus extraordinaire, bien plus inacceptable que les histoires qu'on tente d'inventer depuis une page blanche pour impressionner un éditeur ou un lecteur. Là il s'agit de raconter la vérité brute, brutale. Celle qui fait basculer toute une vie dans la folie. Il ne s'agit pas non plus d'écrire un conte pour enfant pour fuir le quotidien. Mon quotidien c'était ce murmure qui n'a jamais cessé... Ce que le murmure à révélé en 40 ans et trop incroyable, irrationnel. Pendant longtemps, j'ai enterré cette vision, j'en ai eu presque honte. Je me suis dit que cela ne pouvait tout simplement pas être possible! Alors le mieux pour moi, c'est d'oublier. De tourner la page après l'avoir écrite...
1971, l'année de la création de la carte bleue, de la Mort de Fernandel et du départ de la contestation contre la guerre du Vietnam, C'est aussi l'année de ma naissance, le 25 Février à l'Union dans la banlieue dortoir de Toulouse, d'un Père photographe, travailleur et intègre et d'une mère sensible et belle, une hippie en puissance frustrée par un judéo-christianisme forcené, en quête perpétuelle du bonheur au travers de fuites en avant. C'est cette même quête qui a fait que ma mère à quitté le foyer soudainement sans prévenir alors que j'avais 3 ans. "Je te Quitte!" cria-t-elle! Mon Père était sur le point d'exploser sans oser passer à l'acte! Et moi, haut comme trois pommes, avec un ravissement pervers, me voilà en train de l'encourager; "Casse Papa! Vas-y Casse!" Mon paternel se saisit des assiettes et les jeta au sol! Ma mère en profita pour fourrer sa valise de vêtement, claqua la porte et s'engouffra dans un taxi! C'était aussi ça les années 70!
1975 Le premier souvenir qui me revient en mémoire de notre vie de jeune célibataire mon père et moi, c'est la lumière du soleil à travers les persiennes des volets roulant de la cuisine, l'odeur des œufs au plats ou du steak que mon Père préparait et qu'on dégustait en regardant Les Mystères de l'Ouest sur une télé vintage. A cette époque, la télévision faisait office d'animal de compagnie même si les personnages de Mission Impossible s'agitaient sur le petit écran en noir et blanc... Le samedi j'avais droit aux traditionnels croques-monsieur cuisiné par un Père expert en la matière, sitôt les croques-monsieur au four il tirait le poste de télévision dans la cuisine pour regarder le magazine Auto-Moto suivit de la série Le Prisonier. Oui, dès l'âge de 4 ans j'ai été élevé devant la télé et en 1975 les programmes étaient plutôt intellectuellement stimulant! l'autre souvenir marquant c'était les essais du Concorde au dessus de nos têtes. Quand il passait à 1000 pieds au dessus de notre appartement aligné sur la piste de Blagnac au loin. Concorde, un avion futuriste, promesse des années 60 de voir un monde meilleur, faisait trembler les meubles à son passage.
Quand mon Père il travaillait pendant la semaine, il me faisait garder par mes grands Parents; de fervent catholiques engagés (et enragés) donnant de leurs temps pour venir en aide aux miséreux et autres irrécupérables, échoués ici et là... Mon Grand Père était un survivant de la dernière guerre, prisonnier des allemands, une sorte de fanatisme joyeux et illuminé émanait de lui, il pratiquait la vraie charité chrétienne; vouée aux autres, légèrement schizophrène il me faisait rire; toujours en train de faire le pitre en racontant comment il sabotait les bombes des Boches de façon suffisamment subtile pour éviter l'exécution sommaire. Le clou de la famille c'était mon arrière grand mère, la folle du village! Elle gueulait à voix haute des tonnes de chiasses que personne n'osait déclamer à voix haute, mais que tous le monde pensait! Elle gueulait contre la religion, contre mes grands parents, en rébellion totale contre la société, la guerre, les cons, les hippies! Citant Voltaire et Rousseau et les ours des cavernes du plateau du Vercors du côté de mon Père. J'allais à l'école accompagné par ma grand mère avec qui je faisais le marché. Le Marché dans les années 70 c'était bien, c'était frais, c'était simple et ensoleillé! Les gens du coin avaient toujours une parole élégante pour ma grand mère qui était très aimée dans cette petite bourgade, a cette époque là les gens parlaient avec un langage soigné. Ma grand mère avait une vie réglée comme une horloge. Trop bien réglée même! Je découvrais le monde de l'école et son agitation, ses invraisemblances, sa violence. Je n'ai pas tardé à me construire une carapace, à jouer les autistes... Je parlais peu. Mais quand j'ouvrais la bouche c'était pour dire quelque-chose de capital pour l'avenir de l'humanité; "Pourquoi maman est parti? C'est de ma faute?" J'évitais de me confronter au monde étrange dans lequel j'avais débarqué. J'avais le sentiment d'être chez moi nulle part! Je me suis fait mon premier copain au cours préparatoire de Balma, il était plutôt original, le sourire en permanence collé aux lèvres! Il avait l'air irrésistiblement marginal. Il venait en cours habillé avec un pantalon à carreau et portait parfois une sorte de chapeau mexicain, plus tard j'ai retrouvé ce même chapeau mexicain, ravis de pourvoir le porter à mon tour. Je crois que c'est là que j'ai décidé inconsciemment de devenir marginal...
1976 J'ai 5 ans, Cette année là j'ai d'un seul coup hérité en même temps d'une demi sœur et d'une nouvelle maman! Mon Père envisageait à nouveau le mariage et pensait avoir enfin trouvé la femme de sa vie après une collision romantique entre leur deux caddy dans un supermarché à Nantes! Il l’espérait plus fiable et plus stable au foyer que ma propre mère. Et me voilà jouant avec une nouvelle sœur le soir de leur aménagement chez nous. Tout excité, J'avais l'étrange sentiment que la vie était une illusion avec tout ces codes, ces règles de politesse invraisemblables, "Fais Pipi dans le peau! N'inonde pas la salle de bain! Ne dessine pas sur la tapisserie! Ne jette surtout pas tes jouets depuis le dixième étages!" Nous avons prit nos jouets et nous avons tout naturellement commencé à les balancer par la fenêtre! Surtout que, des camions de pompier qui font une chute de 40 mètre et qui s'écrasent lamentablement en explosant en miettes; c'était capitale pour comprendre la gravité terrestre! D'autant que je trouvais très ambiguë d'habiter une tour si haute, où toutes les appartements s'empilent les uns sur les autres! Ce n'était pas une manière de vivre! Je me souviens aussi que j'adorais fracasser et démantibuler les poupées de ma sœur! Plus tard je verrais la même scène dans un film; "Rencontre du Troisième Type..." étrange...
Hiver 1978, j'ai 7 ans, ma mère me prenait le week-end parfois, je me sentais ballotté à droite et à gauche, Je ne savais plus où j'habitais, c'était bien le cas de le dire, et j'ignorais où était le cœur de mon foyer... Ma belle-Mère m'ordonnait de faire mes devoirs d'une voix sèche, avant de regarder les dessins animés, mais la fois suivante ma mère me rassura en plaidant ma cause; "j’étudierais après les dessins animés", du moment qu'ils étaient fait! D'où un terrible conflit diplomatique entre deux mères dans ma pauvre tête de gosse, et la colère noire de ma belle mère qui décida de lâcher l'affaire avec mes devoirs... Mais je pensais que c'était normal, "Tout les enfants sont ballotté" pensais-je! Et me voilà à l'âge de 7 ans au milieu d'une foule, dans la file d'attente du Gaumont Wilson la plus longue de tous les temps avec ma maman, attendant notre tour pour la séance du film désormais culte; Rencontre du Troisième Type... Un événement qui m'a bouleversé à vie, pour une raison que j'ignorais à l'époque, mais que je comprend aujourd'hui, à cause de ce murmure... Dès les premières images j'ai ressenti ce film comme une histoire authentique, ce n'était pas un film, ça parlait de moi, de l'histoire d'un individu perdu dans une banlieue déconnectée qui trouve son chemin vers une montagne et fini par rencontrer Dieu. Je l'ai vécu comme une expérience! Avant ça j'avais découvert le cinéma avec Belle et le Clochard et Le Chat qui venait de l'Espace Autant vous dire; deux productions Disney de haut vol, puis quelque mois plus tard "Star Wars", mais rien à voir avec "Rencontre du Troisième Type" que je trouvais plus proche de mon univers, car cette œuvre m'impressionna d'une façon bien plus intime que Star Wars, quasiment inexplicable. Je ressentais que cette approche franche et authentique s'élevait au delà d'un simple récit fictif... Tout était vrai. Il était soudainement devenu possible de sortir du quotidien hypnotique et répétitif pour vivre des aventures extraordinaires, à la recherche de vaisseaux de l'espace et d'Extra-terrestres... Mon Père à l'époque dévorait tous les livres sur le sujet Ovni; "Peuple du Ciel", "Les Soucoupes Volantes ont atterrit" De Georges Adamsky et il m'avait déjà sensibilisé sur le sujet. Il fabriqua même un détecteur d'ovni avec une boussole reliée à une alarme. Une nuit le détecteur sonna! Mais personne n'a osé se lever pour vérifier la présence d'un éventuel ovni derrière les volets! Une fois rentré chez moi, après avoir vu Rencontre du Troisième Type, j'ai regagné ma chambre, silencieux...
Et cette nuit là j'ai fait un rêve; J'étais devant la fenêtre du dernier étage de mon immeuble, devant le ciel nocturne j’apercevais des lumières en couleur au loin, qui venaient directement vers moi. Je voyais ces lumières approcher de la fenêtre grande ouverte, comme des avions, mais ce n'était pas des avions. Mais très vite je ressenti la bienveillance de ces lumières. Plus elles approchaient, plus elle rétrécissaient, comme pour se mettre à ma portée, ou éviter de m'effrayer, et elles entrèrent par la fenêtre. On peut se dire; "Pas étonnant après avoir vu un film pareil!" Sauf que...
Hiver 1978, j'ai 7 ans, ma mère me prenait le week-end parfois, je me sentais ballotté à droite et à gauche, Je ne savais plus où j'habitais, c'était bien le cas de le dire, et j'ignorais où était le cœur de mon foyer... Ma belle-Mère m'ordonnait de faire mes devoirs d'une voix sèche, avant de regarder les dessins animés, mais la fois suivante ma mère me rassura en plaidant ma cause; "j’étudierais après les dessins animés", du moment qu'ils étaient fait! D'où un terrible conflit diplomatique entre deux mères dans ma pauvre tête de gosse, et la colère noire de ma belle mère qui décida de lâcher l'affaire avec mes devoirs... Mais je pensais que c'était normal, "Tout les enfants sont ballotté" pensais-je! Et me voilà à l'âge de 7 ans au milieu d'une foule, dans la file d'attente du Gaumont Wilson la plus longue de tous les temps avec ma maman, attendant notre tour pour la séance du film désormais culte; Rencontre du Troisième Type... Un événement qui m'a bouleversé à vie, pour une raison que j'ignorais à l'époque, mais que je comprend aujourd'hui, à cause de ce murmure... Dès les premières images j'ai ressenti ce film comme une histoire authentique, ce n'était pas un film, ça parlait de moi, de l'histoire d'un individu perdu dans une banlieue déconnectée qui trouve son chemin vers une montagne et fini par rencontrer Dieu. Je l'ai vécu comme une expérience! Avant ça j'avais découvert le cinéma avec Belle et le Clochard et Le Chat qui venait de l'Espace Autant vous dire; deux productions Disney de haut vol, puis quelque mois plus tard "Star Wars", mais rien à voir avec "Rencontre du Troisième Type" que je trouvais plus proche de mon univers, car cette œuvre m'impressionna d'une façon bien plus intime que Star Wars, quasiment inexplicable. Je ressentais que cette approche franche et authentique s'élevait au delà d'un simple récit fictif... Tout était vrai. Il était soudainement devenu possible de sortir du quotidien hypnotique et répétitif pour vivre des aventures extraordinaires, à la recherche de vaisseaux de l'espace et d'Extra-terrestres... Mon Père à l'époque dévorait tous les livres sur le sujet Ovni; "Peuple du Ciel", "Les Soucoupes Volantes ont atterrit" De Georges Adamsky et il m'avait déjà sensibilisé sur le sujet. Il fabriqua même un détecteur d'ovni avec une boussole reliée à une alarme. Une nuit le détecteur sonna! Mais personne n'a osé se lever pour vérifier la présence d'un éventuel ovni derrière les volets! Une fois rentré chez moi, après avoir vu Rencontre du Troisième Type, j'ai regagné ma chambre, silencieux...
Et cette nuit là j'ai fait un rêve; J'étais devant la fenêtre du dernier étage de mon immeuble, devant le ciel nocturne j’apercevais des lumières en couleur au loin, qui venaient directement vers moi. Je voyais ces lumières approcher de la fenêtre grande ouverte, comme des avions, mais ce n'était pas des avions. Mais très vite je ressenti la bienveillance de ces lumières. Plus elles approchaient, plus elle rétrécissaient, comme pour se mettre à ma portée, ou éviter de m'effrayer, et elles entrèrent par la fenêtre. On peut se dire; "Pas étonnant après avoir vu un film pareil!" Sauf que...
Sauf que la nuit suivante, 24h après avoir intégré la fraîche émotion suscitée par le film, j'ai été traversé par une autre vision, bien plus singulière, moins sous le coup de l'émotion et qui me sembla néanmoins familière et qui n'avait rien à voir avec le film... Je marchais seul dans la nuit, Je marchais sous les étoiles dans une immense plaine, il faisait froid, j'avais faim, et voilà une forêt; une grande forêt de pins. Je m'approchais d'elle quand j'ai aperçu un mobile-home à la lisière, au pied des sapins. La lumière étaient allumée à l'intérieur. Je me suis approché et là un homme barbu à ouvert la porte en taule ondulée peinte en blanc, et m'a invité à entrer. Il m'a assis dans la cuisine, puis s'est dirigé vers le réfrigérateur, l'a ouvert, des bouteilles de jus de fruits en verre tintaient en émettant un son de petite cloche, une impression de magie de noël m'envahit. Le rêve se termine quand l'homme barbu qui me semblait familier, me versa du jus de fruit dans un verre. Je me sentais enfin en sécurité, je me trouvais enfin chez moi... loin de ce sentiment d'insécurité... J'étais comme de retour chez moi...
2008 une Chamane amérindienne importante, au port noble, de blanc vêtue, une plume dans les cheveux, me fit découvrir par le plus grand hasard, un haut lieu en France; la montagne de Bugarach. Un Mont considéré comme sacré par les anciens. Plus tard j'y apprend que l'auteur du Film "Rencontre du Troisième Type", à savoir Steven Spielberg lui même, se serait rendu sur place et, inspiré par la montagne, il l'aurait introduite dans son script... Mais ce n'est pas tout; nombre de hauts personnages liés au Graal on visité ou séjourné précisément en ce lieu; Marie Madeleine & Sarah, Les Rois Mérovingiens, Léonard de Vinci, Isaac Newton, Victor Hugo, Claude Debussy, Jules Vernes, la dynastie des Habsbourg etc... Un jour on a vu un prince arabe en djellaba, sortir de sa limousine, retirer ses lunettes de soleil et admirer la montagne comme si il voyait Dieu!
Mais qu'est ce que tout ceci signifiait?
Marialena m'invite au pied de la montagne dans une caravane de location... C'est la nuit, les étoiles brillent, la lumière dans la roulotte... Et soudain, je me rend compte qu'il s'agit de mon rêve, sauf que l'homme barbu s'est changé en Chamane... Je monte à bord, elle m'assoit dans sa cuisine et m'offre un verre de Jus de tomate! Et nous parlons longuement de mon script, "Thia"
2012 une amie coure nue sur les hautes vallée de Bugarach, exactement comme l'héroine principale de mon manuscrit. Nous courons tous les deux! Tout en elle boue! traversée par les sentiments les plus vifs, plutôt rousse et incroyablement habitée. Je me sens possédé par sa magie, jusque dans la moelle de mes os. Se dévoile à travers son mystère toutes les caractéristiques ésotériques, spirituelle et artistique d'une femme bien connue...
Jusqu'à ses traits de caractère qui me font immanquablement revenir au mythe de Marie Madeleine et de Lilith...
Mais qu'est ce que tout ceci signifiait?
Marialena m'invite au pied de la montagne dans une caravane de location... C'est la nuit, les étoiles brillent, la lumière dans la roulotte... Et soudain, je me rend compte qu'il s'agit de mon rêve, sauf que l'homme barbu s'est changé en Chamane... Je monte à bord, elle m'assoit dans sa cuisine et m'offre un verre de Jus de tomate! Et nous parlons longuement de mon script, "Thia"
2012 une amie coure nue sur les hautes vallée de Bugarach, exactement comme l'héroine principale de mon manuscrit. Nous courons tous les deux! Tout en elle boue! traversée par les sentiments les plus vifs, plutôt rousse et incroyablement habitée. Je me sens possédé par sa magie, jusque dans la moelle de mes os. Se dévoile à travers son mystère toutes les caractéristiques ésotériques, spirituelle et artistique d'une femme bien connue...
Jusqu'à ses traits de caractère qui me font immanquablement revenir au mythe de Marie Madeleine et de Lilith...
1981, le Pape Jean Paul 1 n'a pas tenu 1 an avant de mourir de mort mystérieuse. C'est le temps des premiers Wallkman des montres à quartz et des fameux Kway rouge. Quiconque n'était pas affublé de son Kway rouge à fermeture éclair semblait hors du coup et même dégradé au niveau de ringard! Vous allez me demander; "Mais que s'est il passé en 1981? Rien! Rien de bien extraordinaire, j'avais 9 ans! On jouais à Starsky et Hutch dans le parc, je chantonnais mes musiques de films préférés, mon cartable sur le dos en allant à l'école, j'avais des sueurs froides en grimpant l'escalier en marbre, car je n'étais pas certain de l'impact qu'aurait sur mon instituteur fou, mes tables de multiplications vaguement apprisent; allait-il me traiter de Bachibouzouk, d'Ectoplasme, de Moule à Gaufres ou de Cornegibouille? Le soir en rentrant je filais chez mon copain Francis qui avait une télé couleur, le summum! Cadre en bois moderne et, chose futuriste de dernière génération; une télécommande! Nous n'avions plus qu'a suivre les derniers épisodes de nos héros favoris, transporté par les aventures subversives d'Albator et la bravoure de Goldorack...
Mais c'est en 1983 que tout à basculé, quand je suis entré dans une puissante organisation spirituelle japonaise. Nous avions emménagé dans une maison de banlieue vers St Orens, le temps de faire construire une résidence bien à nous en pleine campagne à côté de Labastide Beauvoir; une bourgade perdue dans le Lauragais... Je commençais à me sentir chez moi dans ce pavillon, sur une colline au milieu des champs. Et voilà qu'à nouveau, je me retrouve devant un écran de cinéma pour la sortie du film désormais entré dans la culture populaire; E.T. l'Extra-terrestre. Comme le héros; J'ai douze ans, issu d'un divorce, j'ai mon vélo tout terrain, "je suis autonome" et nous habitons un pavillon de banlieue. Et là c'est le choc! Le film s'adresse personnellement et totalement à l'enfant que je suis; impeccablement identifié au personnage principal. Voilà ce que je veux faire! "Vivre une véritable aventure avec des extra-terrestres!" Si bien que revenir à la triste morosité quotidienne me pesa lourdement... Je crois que ce jour là, j'ai décidé que rien ne m’empêcherais de mener une vie illimitée! et même de voler en vélo-cross! Je crois que j'ai dit oui à ma mère car je voulais un monde meilleur, je voulais rompre avec le quotidien et l'organisation dans laquelle ma mère m'a entrainé, faisait la promotion de ce nouveau monde qui me murmurait à l'oreille "vient!" Une nouvelle ère qui s'établirait après un cataclysme majeur. J'étais devenu un adepte, un candidat possiblement élu pour le monde futur qu'on nous promettait... En plus ça venait du Japon! La patrie de Goldorack et d'Albator! Banco!
Mais c'est en 1983 que tout à basculé, quand je suis entré dans une puissante organisation spirituelle japonaise. Nous avions emménagé dans une maison de banlieue vers St Orens, le temps de faire construire une résidence bien à nous en pleine campagne à côté de Labastide Beauvoir; une bourgade perdue dans le Lauragais... Je commençais à me sentir chez moi dans ce pavillon, sur une colline au milieu des champs. Et voilà qu'à nouveau, je me retrouve devant un écran de cinéma pour la sortie du film désormais entré dans la culture populaire; E.T. l'Extra-terrestre. Comme le héros; J'ai douze ans, issu d'un divorce, j'ai mon vélo tout terrain, "je suis autonome" et nous habitons un pavillon de banlieue. Et là c'est le choc! Le film s'adresse personnellement et totalement à l'enfant que je suis; impeccablement identifié au personnage principal. Voilà ce que je veux faire! "Vivre une véritable aventure avec des extra-terrestres!" Si bien que revenir à la triste morosité quotidienne me pesa lourdement... Je crois que ce jour là, j'ai décidé que rien ne m’empêcherais de mener une vie illimitée! et même de voler en vélo-cross! Je crois que j'ai dit oui à ma mère car je voulais un monde meilleur, je voulais rompre avec le quotidien et l'organisation dans laquelle ma mère m'a entrainé, faisait la promotion de ce nouveau monde qui me murmurait à l'oreille "vient!" Une nouvelle ère qui s'établirait après un cataclysme majeur. J'étais devenu un adepte, un candidat possiblement élu pour le monde futur qu'on nous promettait... En plus ça venait du Japon! La patrie de Goldorack et d'Albator! Banco!
Octobre 1984, J'ai 13 ans, le soir de mon initiation en tant que futur candidat au nouveau monde, après trois jours de cours sur la vie après la mort, les esprits, l'énergie invisible divine et les vibrations, le principe de cause à effet, après avoir appris par cœur une prière en japonais et nombre de sujets secrets aussi fascinant que mystérieux, je suis rentré chez moi en me questionnant; "Mais pourquoi on n'apprend pas ça à l'école?" Ma mère initiée depuis quelques mois m'aidait à porter mes bagages le soir de mon retour et entra chez mon père. Mais quand ma belle mère à su ce que j'étais devenu, elle s'est mise à hurler "Pas de SECTE chez moi! Je veux pas de ça ici!"
Le soir même j'ai dû préparer mes affaires pour aller vivre chez ma mère dans une maison de village, froide, miséreuse et humide. Fini les rêveries en regardant les étoiles au travers des grandes baies vitrées de ma chambre. Fini les nuits à la belle étoile sur l'herbe fraîche, ou sur la terrasse aux chants des grillons, et terminée mes escapades en vélo cross sous les étoiles...
J'étais motivé, j'étais à fond! Il fallait en découdre avec le monde absurde et moche dans lequel j'étais tombé! Je la voulais cette nouvelle ère! Coûte que coûte! La joie au cœur et enthousiaste, non content d'avoir été choisi et accepté en tant que candidat initié, et d'avoir bénéficié de 3 jours de cours intensif et de toute la panoplie du parfait disciple; Livre sacré de 400 pages du millénariste accompli, que je lisais tout les soirs; insigne, objet sacré, je ressentais que ma mission était importante, pour la première fois j'étais mis en valeur au travers d'une mission, La pratique consistait à transmettre "la lumière" par la paume de la main. Une pratique que Jésus lui même avait transmise à ses seuls disciples. Quel chance! Quelle grande et noble tâche pensais-je! Nous avions la mission de lever la main partout, sur les malades, les lieux, les pauvres, ou la nourriture à purifier... Des guérisons survenaient. Bref notre œuvre consistait à purifier la terre pour sauver l'humanité, rien qu'ça! Et rechercher à notre tour des candidats "graines", qui survivraient au Cataclysmes pour fonder un nouveau monde.
2006 le tableau simple et naïf de mon enfance s'effondre...
.
newbornenlightenment.weebly.com - [email protected] - 1138 Sunland bdv - (818) 777- 5400 - 91 608 California